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Ce projet ci fut réalisé dans le cadre de mon mémoire. Etant une grande fan des jeux de type "Survival Horror" ou "Horror" comme "Layer of fear", "Project 0" ou encore " Silent Hills" en passant par "Resident Evil", le thème de mon mémoire se retrouve donc être "La perversion de l'enfance dans les jeux vidéos d'horreur". 

En effet, j'ai remarqué, lorsque l'enfance ou l'enfant se retrouve mis dans un contexte horrifique, le sentiment de malaise est décuplé, j'ai donc créé des "petits" niveaux mélangeant horreur et enfance.

 

Dans le premier niveau, celui de la poupée, j'ai d'abord respecté les codes des premiers jeux d'horreur. C'est à dire une pièce fermée dans un style ancien, le type ancien laissant planer le côté fantôme et celui fermé le sentiment d'être piégé. La poupée fait office "d'inquiétante étrangeté", Freud explique que ce qui nous fait peur, nous est familier, mais joue aussi sur le contraste comme celui de "vivant" "non vivant". Quoi de mieux pour répondre à cette description qu'un pantin ressemblant à un enfant, un pantin qui ne devrait pas être animé mais qui au final est habité par "la vie".

 

Dans le deuxième niveau, j'ai surtout voulu jouer sur les peurs des enfants. Après un sondage auprès de plusieurs familles, les peurs qui revenaient le plus souvent étaient la mort, le loup, le noir, les insectes. J'ai donc créé un niveau qui se passe dans une cave (j'étais effrayée à l'idée de descendre à la cave quand j'étais petite, justement parce qu'il y faisait sombre), avec les lumières qui s'allument seulement au fur et à mesure qu'on avance avec l'impossibilité de voir précisément où on va. Le couloir est infini et plus le joueur s'y enfonce plus il se déforme. Comme je l'ai dit plus haut, ce qui nous fait peur nous est familier mais nous est étranger en même temps. C'est à dire qu'il nous rappelle le réel (un endroit de tous les jours, ici la cave), mais un réel qui est anormal (la cave est infinie et se déforme). Le placard fait office de "peur du monstre dans le placard", elle réapparait sans cesse, quand bien même le joueur passerait à côté, signifiant à celui ci qu'il doit interagir avec, qu'il n'a pas le choix.

 

Enfin le dernier niveau, joue aussi bien sur la peur des enfants que sur celui des contes pour enfants, bien qu'il reste le plus expérimental. J'ai choisi "Le petit chaperon rouge" pour le loup qui y apparait respectant ainsi l'une des peurs enfantines les plus répandues. 

 

Ce projet  dans sa globalité est assez expérimental. C'était la première fois que je touchais à l'Unreal, j'ai donc autant appris que je me suis amusée. 

 

Logiciels

-Blender

-Maya

-Zbrush

-Unreal

-Photoshop

-Crazybump

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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